La Fed dévoile son plan CHOC pour sauver l’économie en bannissant Bitcoin !

Dans le cadre des discussions économiques récentes, un concept pour le moins surprenant a été évoqué : l’idée que le Bitcoin pourrait, à terme, forcer le gouvernement américain à équilibrer son budget. Cette suggestion, formulée dans un document publié sur le site de la Réserve Fédérale de Minneapolis, a rapidement suscité des réactions mitigées au sein de la communauté crypto et des économistes. Même si la proposition semble improbable à première vue, elle soulève des questions fondamentales sur l’impact potentiel des cryptomonnaies sur les politiques économiques à long terme.

Bitcoin : une menace pour les déficits budgétaires ?

Selon les auteurs de cette étude, le Bitcoin, ou un actif similaire, pourrait contraindre les gouvernements à revoir leur approche des déficits permanents. En effet, ils expliquent qu’un moyen de maintenir des déficits primaires permanents serait de bannir le Bitcoin ou d’imposer une taxe spécifique sur cet actif numérique. Le déficit primaire, rappelons-le, correspond à la différence entre les dépenses publiques et les recettes, sans tenir compte des paiements d’intérêts sur la dette.

Cette hypothèse repose sur l’idée que le Bitcoin pourrait, à terme, limiter la capacité des gouvernements à financer des dépenses exceptionnelles, telles que celles liées à des crises sanitaires ou économiques. En d’autres termes, la cryptomonnaie pourrait être perçue comme un obstacle à l’utilisation de la dette publique comme levier de relance économique. Cependant, la faisabilité d’une telle interdiction est largement contestée. Et pour cause, le Bitcoin représente actuellement un marché de plus de 1,4 trillion de dollars, tandis que la dette publique américaine dépasse les 35 trillions de dollars. Comparativement, l’impact réel du Bitcoin semble dérisoire.

Ça pourrait vous intéresser :  Découvrez comment un Bitcoiner va conquérir l'Everest!

L’idée d’une interdiction : réaliste ou utopique ?

La suggestion d’interdire le Bitcoin a naturellement suscité de vives réactions. Pour beaucoup, l’idée même qu’une cryptomonnaie puisse contraindre un gouvernement à réviser ses politiques budgétaires semble improbable. Des experts comme William Luther, professeur d’économie à l’Université Florida Atlantic, estiment qu’une interdiction totale serait extrêmement difficile à mettre en œuvre. Toutefois, il reconnaît qu’un gouvernement hostile pourrait réduire l’utilisation du Bitcoin en limitant la taille et la composition de son réseau d’utilisateurs. En restreignant l’accès à cette technologie, un gouvernement pourrait rendre la cryptomonnaie moins attractive, même au-delà de ses frontières.

Mais cette hypothèse soulève une autre question : est-il vraiment possible de bannir une technologie décentralisée comme le Bitcoin ? Certains comparent cette idée à une tentative de bannir l’Internet. En effet, tout comme le réseau mondial, le Bitcoin repose sur une infrastructure décentralisée et résiliente, ce qui rend toute interdiction quasi impossible à appliquer à l’échelle mondiale. Même si une interdiction aux États-Unis pouvait réduire l’adoption du Bitcoin, elle aurait probablement un impact limité à long terme, notamment dans les juridictions plus favorables aux cryptomonnaies.

Les implications économiques d’une interdiction

Si l’idée d’interdire le Bitcoin semble irréaliste pour beaucoup, elle met néanmoins en lumière un point crucial : les gouvernements pourraient être tentés de limiter l’usage des cryptomonnaies pour préserver leur capacité à gérer des déficits budgétaires. Comme l’explique Joshua Hendrickson, professeur d’économie à l’Université du Mississippi, une telle interdiction ne pourrait fonctionner que si elle s’accompagne de mesures drastiques visant à détruire l’effet de réseau du Bitcoin. Cela impliquerait non seulement de punir ceux qui l’utilisent, mais aussi de freiner son adoption par les commerçants et les institutions financières.

Ça pourrait vous intéresser :  Le Portugal va-t-il perdre son statut crypto-friendly?

Cependant, il est également possible que même ces mesures ne suffisent pas. Si l’effet de réseau du Bitcoin est suffisamment fort, ou si un groupe déterminé d’utilisateurs continue de l’accepter, alors une interdiction pourrait échouer. En outre, d’autres alternatives à la monnaie fiduciaire, comme les devises étrangères, pourraient également poser des contraintes similaires aux gouvernements. Pour éliminer complètement ces alternatives, il faudrait interdire non seulement le Bitcoin, mais toutes les autres monnaies et actifs numériques, une politique qui serait à la fois extrême et difficilement justifiable.

Le Bitcoin : un frein à l’accumulation de la dette ?

Au-delà des aspects techniques, cette réflexion sur une possible interdiction du Bitcoin soulève une question plus large : la cryptomonnaie pourrait-elle, à terme, limiter la capacité des gouvernements à accumuler des dettes ? Certains économistes, tels que Daniel Lacalle, y voient une forme de protection contre la dévaluation des monnaies. En effet, dans un contexte où les gouvernements augmentent constamment leur dette, le Bitcoin pourrait devenir une alternative crédible pour ceux qui cherchent à protéger leur pouvoir d’achat.

En conclusion, bien que l’idée d’interdire le Bitcoin pour préserver la capacité des gouvernements à gérer leurs déficits semble peu réaliste, elle met en lumière un enjeu fondamental : le rôle croissant des cryptomonnaies dans l’économie mondiale. Alors que le Bitcoin continue de gagner en popularité, il pourrait devenir un facteur de plus en plus important dans les discussions sur la politique budgétaire et monétaire. Toutefois, toute tentative d’interdiction risque de se heurter à la réalité d’une technologie décentralisée et mondiale, difficilement contrôlable par un seul gouvernement.

Ça pourrait vous intéresser :  MicroStrategy va lever 600M$ pour acheter ENCORE PLUS de Bitcoin!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *