L’Afrique du Sud envisage l’utilisation des stablecoins et de la blockchain pour les paiements numériques
En tant que journalistes spécialisés dans la crypto-monnaie, nous avons observé avec intérêt le récent examen budgétaire 2024 de l’Afrique du Sud, qui a mis en évidence la nécessité de réformes structurelles et d’améliorer la gestion financière publique. Ce qui est particulièrement notable dans ce budget, c’est l’accent mis sur la promotion des paiements numériques, y compris l’analyse des stablecoins et de la technologie blockchain comme moyen d’améliorer les conditions de vie des groupes marginalisés.
Le Trésor national a annoncé un changement de politique imminent concernant les actifs cryptographiques, en se concentrant spécifiquement sur les stablecoins. Selon le rapport, “En 2024, le Groupe de travail intergouvernemental sur les fintech publiera des ajouts pour inclure les ‘stablecoins’ en tant que type particulier d’actif cryptographique”. Cette initiative vise à comprendre les cas d’utilisation applicables des stablecoins et à recommander une réponse politique et réglementaire appropriée.
Approfondissement des réglementations
Nous pensons que l’introduction de réglementations plus strictes pourrait avoir un impact significatif sur le marché local des cryptomonnaies. Par exemple, la loi sur le Centre de renseignement financier pourrait être modifiée pour exiger que toutes les institutions signalent les transactions cryptographiques supérieures à 49 999 rands sud-africains (environ 2 650 dollars). De plus, il est prévu d’étudier l’impact de la tokenisation basée sur la blockchain sur les marchés financiers nationaux.
Les travaux analytiques pour comprendre l’impact et les implications potentielles de la tokenisation et de l’infrastructure financière basée sur la blockchain sont prévus pour décembre 2024. Cela témoigne de l’intérêt croissant du gouvernement pour les technologies émergentes, qui pourraient transformer le paysage financier traditionnel.
Pilotage de projets numériques
Dans notre analyse, il est clair que le gouvernement sud-africain prend au sérieux le potentiel perturbateur du numérique. En collaboration avec le Secrétariat d’État suisse aux affaires économiques et FinMark Trust, un programme triennal sera mis en place pour mener quatre projets pilotes de paiements numériques. Ces projets visent à soutenir les petites entreprises et les commerces informels à travers des innovations en matière de paiement.
Les quatre projets pilotes comprennent la numérisation communautaire, la numérisation des paiements des travailleurs informels et à faible revenu, les transferts d’argent transfrontaliers et le commerce transfrontalier. L’objectif est clair : utiliser l’innovation en matière de paiements pour soutenir l’économie locale et favoriser une plus grande inclusion financière.
L’impact positif de la technologie blockchain
Il est indéniable que la technologie blockchain a déjà eu un impact positif dans d’autres régions africaines. Par exemple, elle a ouvert les marchés mondiaux aux agriculteurs est-africains, leur permettant ainsi d’accéder à de nouvelles opportunités économiques. Le partenariat entre Dimitra et One Million Avocados pour aider les agriculteurs kényans d’avocats à augmenter leur production et leur qualité grâce aux technologies émergentes est un exemple concret des bénéfices potentiels.
En conclusion, nous sommes convaincus que l’Afrique du Sud est sur la bonne voie pour intégrer efficacement les stablecoins et la blockchain dans son système financier. Ces développements montrent une volonté claire d’adopter des technologies innovantes pour améliorer non seulement l’économie mais aussi le quotidien des citoyens sud-africains.
Nous continuerons à suivre ces initiatives avec attention sur cours-crypto.fr, car elles pourraient bien façonner l’avenir du paiement numérique en Afrique du Sud et au-delà.